Nos domaines d'expertise
ARTS PREMIERS : AFRIQUE, OCEANIE, INDONESIE, ALASKA |
|
|
ARTS PREMIERS : AFRIQUE, OCEANIE, INDONESIE, ALASKA
|
Expertiseenligne.com est le spécialiste de l'estimation en ligne d'œuvres d’arts premiers, arts africains, océaniens, indonésiens. Nous évaluons gratuitement la valeur de vos objets sous 48h.
|
|
|
L’art primitif regroupe des objets rituels, utilitaires, décoratifs, artistiques, créés par des peuples indigènes d’Afrique, d'Océanie ou d'Indonésie avant la colonisation. Ces œuvres sont essentiellement liées aux croyances spirituelles, aux rites de passage et à l’ancestralité. Elles incluent des sculptures, des masques, des statues, des objets de culte, ainsi que des textiles ou des bijoux, réalisés pour des usages religieux, sociaux ou politiques. Chaque culture a ses traditions et son style artistique propres. Néanmoins, ces objets fonctionnels, sont porteur d'une dimension symbolique et sont pour la plupart, utilisés lors de rituels.
AFRIQUE
Le marché des ventes aux enchères et la cote de l'art africain
Si l’engouement pour cet art remonte aux années 1920, c’est véritablement après la Seconde Guerre mondiale que l'art africain commence à s'imposer sur la scène internationale, d'abord à travers les collections privées des intellectuels et des artistes occidentaux, puis au travers de galeries spécialisées et d'expositions prestigieuses. L'influence de l'art africain sur les avant-gardes modernes — de Picasso à Vlaminck, en passant par les surréalistes — a ouvert la voie à une reconnaissance de plus en plus forte de l'art traditionnel africain. Cependant, à l’époque, ce marché restait encore limité et dominé par les collections occidentales, avec un public restreint.
Dans les décennies qui suivent la guerre, le marché se structure véritablement. De grandes galeries spécialisées, situées à Paris et New York, émergent pour mettre en valeur ces pièces exceptionnelles. Les collectionneurs commencent à comprendre la valeur esthétique et historique de l'art africain, et des expositions internationales mettent en lumière son importance au-delà du simple cadre ethnographique. C’est dans les années 1960 et 1970 que des musées comme le Musée de l’Homme à Paris et le Musée Royal de l’Afrique Centrale en Belgique prennent une place centrale dans l’institutionnalisation de l’art africain, et que des collections publiques et privées commencent à se diversifier.
Les ventes aux enchères, jusque-là relativement marginales, deviennent de plus en plus compétitives avec l’apparition de collections d'exception, constituées par de grands collectionneurs européens et américains. Les prix des oeuvres les plus rares rivalisent avec ceux des tableaux modernes. Des sculptures et masques, des objets rituels ou encore des textiles traditionnels atteignent des sommes considérables, certains se vendant pour plusieurs centaines de milliers d'euros.
Le véritable tournant pour la cote de l’art africain se produit au cours des années 2010. L'art africain se démocratise, et la demande explose, portée par une nouvelle génération de collectionneurs, mais aussi par la montée en puissance des marchés africains eux-mêmes, notamment en Afrique du Sud, au Nigéria et au Ghana. Les ventes publiques connaissent un essor spectaculaire, avec des pièces atteignant des prix records. Par exemple, des statues Dogon, des masques Fang ou des figures reliquaires du Cameroun se sont vendues pour plusieurs millions d'euros lors de ventes aux enchères.
En 2014, une sculpture Fang du XIXe siècle, s’est vendue pour 6,2 millions de dollars, un prix qui a fait sensation et qui marque l'aboutissement d'une véritable valorisation de cet art.
Les tribus et peuples et leurs traditions artistiques
Les œuvres d’art africain traditionnel proviennent de nombreuses régions d’Afrique, chaque groupe ethnique ayant ses propres traditions artistiques.
Les Dogon, célèbres pour leurs sculptures sur bois, sont un peuple du Mali vivant dans la région de la falaise de Bandiagara. Leur art est indissociable de leur cosmogonie et de leurs rituels religieux. Les sculptures Dogon incluent des figures anthropomorphes représentant des ancêtres et des divinités, souvent destinées à être utilisées lors de cérémonies religieuses, notamment lors du rite de passage des jeunes garçons. Les masques Dogon, utilisés lors des danses rituelles, ont une grande importance symbolique. Les sculptures sur bois, souvent stylisées, incarnent les esprits des ancêtres et sont placées dans des sanctuaires dédiés.
Les masques Bambara, souvent utilisés lors des cérémonies de danse, représentent des figures surnaturelles, notamment des animaux, des esprits et des ancêtres. Leurs sculptures sont caractérisées par des formes géométriques et des figures stylisées qui traduisent une esthétique propre à leur culture. Les statues de divinités et les représentations d'ancêtres en bois ou en bronze sont également très présentes dans l’art Bambara.
Les cimiers à tête d'antilope Bambara sont des sculptures hautement symboliques et esthétiques, caractéristiques de l'art traditionnel des Bambara. Ces cimiers, souvent portés lors de cérémonies rituelles et initiatiques, représentent l'autorité, la puissance et la sagesse. Les têtes d'antilope, avec leurs cornes majestueuses et leurs traits stylisés, sont des symboles de force et de protection, et sont associées à la divinité et à la spiritualité. En tant qu'éléments de parure royale, ces cimiers sont aussi des objets de vénération, utilisés pour honorer les ancêtres et les esprits protecteurs. Conçus en bois sculpté, parfois en bronze, ces objets intègrent des détails fins et minutieux. Ils incarnent l'équilibre entre l'homme et la nature, la sagesse ancestrale et la puissance divine, et sont des pièces recherchées sur le marché de l'art pour leur symbolisme et leur beauté esthétique.
Les Punu sont connus pour leurs sculptures en bois, particulièrement les masques Punu. Ces masques blancs, utilisés lors des cérémonies funéraires ou des rites de guérison, sont caractéristiques de la culture de ce peuple. Les masques sont sculptés de manière détaillée, avec des formes de visages très expressives et des symboles associés aux esprits des ancêtres et aux divinités. Les sculptures Punu, généralement de petite taille, sont destinées à être utilisées dans des cultes de guérison ou de protection spirituelle.
-
Les Fang (Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale)
Les masques et statues Fang servent à honorer les ancêtres et à protéger la communauté des forces maléfiques.
Les masques Fang sont connus pour leur expressivité, très stylisée et lissée, avec de grands yeux et des traits exagérés, symbolisant la puissance spirituelle. Les objets rituels Fang comptent également des reliquaires également appelés caches d'ancêtres, fabriqués en bois ou en métal et destinés à protéger les ossements des ancêtres vénérés. Les masques Fang sont parmis les plus emblématiques de l'art africain. Ces masques, utilisés lors de rituels initiatiques et de cérémonies religieuses, sont généralement réalisés en bois, souvent décorés de motifs géométriques et d'une grande simplicité. Leur forme allongée et leurs traits stylisés – avec des visages aux yeux profondément enfoncés et des bouches épurées – incarnent une abstraction pure et un idéal de beauté et de spiritualité. Ces pièces sont perçues comme des canaux de communication entre le monde des vivants et des esprits, et sont très prisées par les collectionneurs d'art africain pour leur esthétique, leur profondeur symbolique et leur caractère rituel.
Les reliquaires Fang sont des sculptures d'une grande importance spirituelle et culturelle. Ces objets sont utilisés pour abriter les restes des ancêtres, conservant leur énergie et leur pouvoir. Souvent sculptés en bois, les reliquaires Fang sont de véritables œuvres d'art, représentant des figures humaines stylisées ou des formes abstraites. La tête est en général l'élément principal. Elle est magnifiquement détaillée, avec des traits marqués et une expression digne, symbolisant la sagesse et l'autorité des ancêtres. Les reliquaires servent à protéger les reliques et à faciliter la communication avec les esprits, étant au cœur des rites religieux et des cérémonies de la communauté. Sur le marché de l'art africain, ces sculptures sont particulièrement recherchées pour leur symbolisme puissant et leur capacité à incarner les valeurs et croyances profondes des peuples Fang.
-
Les Kuba (République Démocratique du Congo)
Les masques Kuba sont utilisés lors de cérémonies liées au pouvoir royal, et sont ornés de perles et de motifs géométriques qui symbolisent le prestige et l’autorité. Le peuple Kuba crée aussi des textiles tissés de manière complexe et décorative, utilisés dans les cérémonies royales. Ces tissus, souvent ornés de motifs abstraits, sont un excellent exemple de l'intégration de l'art dans la vie quotidienne et dans les pratiques rituelles.
-
Les Yoruba (Nigeria, Bénin)
Les coupes yoruba sont utilisées lors de cérémonies et rituels religieux. Ce sont des coupes destinées à recevoir des offrandes votives dédiées au dieu de la divination Orunmila. Leur décoration est caractérisée par une grande richesse de motifs complexes représentant des figures humaines et des animaux. Ces objets sont des symboles du lien entre le monde matériel et le spirituel. Ce sont des pièces recherchées sur le marché de l'art africain.
Les têtes de reine (Iyoba) et de roi (Oba) en bronze ou en bois sont des pièces emblématiques de l'art royal des peuples yoruba et béninois, représentant l'autorité et la puissance des souverains. Ces sculptures, finement détaillées, sont réalisées pour honorer la mémoire des rois ou des reines disparus, mais elles peuvent également être créées à l'occasion des cérémonies royales. Les têtes, qui sont des portraits stylisés, se distinguent par des traits raffinés et une attention particulière aux détails, comme les coiffures élaborées, les bijoux et les accessoires royaux. Les têtes d'Oba sont souvent marquées par des symboles de pouvoir, tandis que celles des Iyoba, les reines mères, témoignent de leur rôle central dans le gouvernement et la spiritualité.
Les sculptures en bronze sont particulièrement prisées pour leur élégance et leur finesse, symbolisant la pérennité et la grandeur de la royauté. Ces têtes sont non seulement des œuvres d'art remarquables, mais aussi des objets de vénération, servant à maintenir la mémoire et l’autorité des figures royales dans la culture africaine. Sur le marché de l'art, elles sont très recherchées pour leur signification historique, culturelle et esthétique.
Les poupées ashanti, appelées akua'ba, sont des figures sculptées en bois, particulièrement symboliques dans l'art traditionnel de ce peuple du Ghana. Ces poupées ont utilisées dans le cadre des rites de fertilité. Elles sont traditionnellement sculptées pour ressembler à des femmes, avec des visages ovales, des yeux expressifs et des formes stylisées. Selon les croyances ashanti, ces poupées sont utilisées par les femmes qui désirent avoir des enfants. Elles sont souvent portées en procession lors de cérémonies ou conservées comme symboles de la maternité et de la féminité.
Les sculptures Bembe sont des pièces majeures de l'art traditionnel du Congo, appréciées pour leur richesse symbolique et esthétique. Parmi les œuvres les plus remarquables, on trouve des masques caractéristiques aux larges orbites concaves, souvent portés lors de cérémonies religieuses ou initiatiques. Les statuettes Bembe figurent des esprits puissants, comme celui du Kalunga, divinité de l'eau, ainsi que des fétiches et statues portant des signes chéloïdiens, qui témoignent des différents stades de l'initiation d'un individu. Ces marques initiatiques, visibles sur les sculptures, montrent le parcours spirituel et culturel de l'individu dans la société Bembe. Les figures, souvent dotées d'yeux en amande, symbolisent la vision spirituelle et le lien avec le divin.
Certains masques incarnent le dieu Alunga, une divinité de la guerre et de la justice, renforçant l'importance de ces œuvres dans les rituels et croyances du peuple Bembe. Ces sculptures sont prisées sur le marché de l'art africain pour leur profondeur spirituelle, leur esthétique et leur rôle dans les pratiques religieuses et culturelles.
-
Songye (République Démocratique du Congo)
Les boucliers et masques Songye sont des objets symboliques, représentant l'autorité et la protection spirituelle.
Les boucliers Songye, décorés de motifs géométriques et de figures stylisées, sont utilisés lors de cérémonies guerrières ou initiatiques, offrant une défense à la fois physique et spirituelle.
Les masques, également très détaillés, sont portés lors de rituels de protection ou de guérison. Leur forme caractéristique, aux traits exagérés, est caractérisée par des yeux en amande et des visages anguleux. Ils sont conçus pour effrayer les mauvais esprits et renforcer le pouvoir des dirigeants ou des initiés. Ces objets sont prisés pour leur grande signification culturelle et leur esthétique saisissante, incarnant les croyances profondes et l'esprit guerrier du peuple Songye.
Typologies d'objets dans l'art africain premier
L'art africain comprend une grande variété d'objets créés pour des usages spécifiques.
- Les masques sont utilisés lors des danses rituelles, des rites de passage, des cultes religieux et des cérémonies funéraires. Les masques de bois ou de cuir sont sculptés et peints pour représenter des esprits, des ancêtres ou des animaux mythologiques. Chaque tribu a son propre style de masque.
- Les sculptures en bois, en terre cuite ou en bronze sont des objets sacrés utilisés lors de cérémonies religieuses. Elles peuvent représenter des ancêtres, des divinités ou des esprits protecteurs. Ces statues sont souvent placées dans des sanctuaires ou des lieux de culte.
- Les objets de culte, tels que les reliquaires, sont utilisés pour protéger les ossements des ancêtres ou pour abriter des amulettes et autres objets sacrés. Ces pièces sont généralement décorées de motifs symboliques représentant la protection, la force ou la guérison.
Pour une évaluation professionnelle,notre expert spécialisé dans ce domaine vous fournit une estimation précise, en tenant compte de la provenance, de l'authenticité et de l’état de conservation de chaque pièce.
Demander une estimation gratuite |
|
L’art primitif regroupe des objets rituels, utilitaires, décoratifs, artistiques, créés par des peuples indigènes d’Afrique, d'Océanie ou d'Indonésie avant la colonisation. Ces œuvres sont essentiellement liées aux croyances spirituelles, aux rites de passage et à l’ancestralité. Elles incluent des sculptures, des masques, des statues, des objets de culte, ainsi que des textiles ou des bijoux, réalisés pour des usages religieux, sociaux ou politiques. Chaque culture a ses traditions et son style artistique propres. Néanmoins, ces objets fonctionnels, sont porteur d'une dimension symbolique et sont pour la plupart, utilisés lors de rituels.
AFRIQUE
Le marché des ventes aux enchères et la cote de l'art africain
Si l’engouement pour cet art remonte aux années 1920, c’est véritablement après la Seconde Guerre mondiale que l'art africain commence à s'imposer sur la scène internationale, d'abord à travers les collections privées des intellectuels et des artistes occidentaux, puis au travers de galeries spécialisées et d'expositions prestigieuses. L'influence de l'art africain sur les avant-gardes modernes — de Picasso à Vlaminck, en passant par les surréalistes — a ouvert la voie à une reconnaissance de plus en plus forte de l'art traditionnel africain. Cependant, à l’époque, ce marché restait encore limité et dominé par les collections occidentales, avec un public restreint.
Dans les décennies qui suivent la guerre, le marché se structure véritablement. De grandes galeries spécialisées, situées à Paris et New York, émergent pour mettre en valeur ces pièces exceptionnelles. Les collectionneurs commencent à comprendre la valeur esthétique et historique de l'art africain, et des expositions internationales mettent en lumière son importance au-delà du simple cadre ethnographique. C’est dans les années 1960 et 1970 que des musées comme le Musée de l’Homme à Paris et le Musée Royal de l’Afrique Centrale en Belgique prennent une place centrale dans l’institutionnalisation de l’art africain, et que des collections publiques et privées commencent à se diversifier.
Les ventes aux enchères, jusque-là relativement marginales, deviennent de plus en plus compétitives avec l’apparition de collections d'exception, constituées par de grands collectionneurs européens et américains. Les prix des oeuvres les plus rares rivalisent avec ceux des tableaux modernes. Des sculptures et masques, des objets rituels ou encore des textiles traditionnels atteignent des sommes considérables, certains se vendant pour plusieurs centaines de milliers d'euros.
Le véritable tournant pour la cote de l’art africain se produit au cours des années 2010. L'art africain se démocratise, et la demande explose, portée par une nouvelle génération de collectionneurs, mais aussi par la montée en puissance des marchés africains eux-mêmes, notamment en Afrique du Sud, au Nigéria et au Ghana. Les ventes publiques connaissent un essor spectaculaire, avec des pièces atteignant des prix records. Par exemple, des statues Dogon, des masques Fang ou des figures reliquaires du Cameroun se sont vendues pour plusieurs millions d'euros lors de ventes aux enchères.
En 2014, une sculpture Fang du XIXe siècle, s’est vendue pour 6,2 millions de dollars, un prix qui a fait sensation et qui marque l'aboutissement d'une véritable valorisation de cet art.
Les tribus et peuples et leurs traditions artistiques
Les œuvres d’art africain traditionnel proviennent de nombreuses régions d’Afrique, chaque groupe ethnique ayant ses propres traditions artistiques.
Les Dogon, célèbres pour leurs sculptures sur bois, sont un peuple du Mali vivant dans la région de la falaise de Bandiagara. Leur art est indissociable de leur cosmogonie et de leurs rituels religieux. Les sculptures Dogon incluent des figures anthropomorphes représentant des ancêtres et des divinités, souvent destinées à être utilisées lors de cérémonies religieuses, notamment lors du rite de passage des jeunes garçons. Les masques Dogon, utilisés lors des danses rituelles, ont une grande importance symbolique. Les sculptures sur bois, souvent stylisées, incarnent les esprits des ancêtres et sont placées dans des sanctuaires dédiés.
Les masques Bambara, souvent utilisés lors des cérémonies de danse, représentent des figures surnaturelles, notamment des animaux, des esprits et des ancêtres. Leurs sculptures sont caractérisées par des formes géométriques et des figures stylisées qui traduisent une esthétique propre à leur culture. Les statues de divinités et les représentations d'ancêtres en bois ou en bronze sont également très présentes dans l’art Bambara.
Les cimiers à tête d'antilope Bambara sont des sculptures hautement symboliques et esthétiques, caractéristiques de l'art traditionnel des Bambara. Ces cimiers, souvent portés lors de cérémonies rituelles et initiatiques, représentent l'autorité, la puissance et la sagesse. Les têtes d'antilope, avec leurs cornes majestueuses et leurs traits stylisés, sont des symboles de force et de protection, et sont associées à la divinité et à la spiritualité. En tant qu'éléments de parure royale, ces cimiers sont aussi des objets de vénération, utilisés pour honorer les ancêtres et les esprits protecteurs. Conçus en bois sculpté, parfois en bronze, ces objets intègrent des détails fins et minutieux. Ils incarnent l'équilibre entre l'homme et la nature, la sagesse ancestrale et la puissance divine, et sont des pièces recherchées sur le marché de l'art pour leur symbolisme et leur beauté esthétique.
Les Punu sont connus pour leurs sculptures en bois, particulièrement les masques Punu. Ces masques blancs, utilisés lors des cérémonies funéraires ou des rites de guérison, sont caractéristiques de la culture de ce peuple. Les masques sont sculptés de manière détaillée, avec des formes de visages très expressives et des symboles associés aux esprits des ancêtres et aux divinités. Les sculptures Punu, généralement de petite taille, sont destinées à être utilisées dans des cultes de guérison ou de protection spirituelle.
-
Les Fang (Gabon, Cameroun, Guinée équatoriale)
Les masques et statues Fang servent à honorer les ancêtres et à protéger la communauté des forces maléfiques.
Les masques Fang sont connus pour leur expressivité, très stylisée et lissée, avec de grands yeux et des traits exagérés, symbolisant la puissance spirituelle. Les objets rituels Fang comptent également des reliquaires également appelés caches d'ancêtres, fabriqués en bois ou en métal et destinés à protéger les ossements des ancêtres vénérés. Les masques Fang sont parmis les plus emblématiques de l'art africain. Ces masques, utilisés lors de rituels initiatiques et de cérémonies religieuses, sont généralement réalisés en bois, souvent décorés de motifs géométriques et d'une grande simplicité. Leur forme allongée et leurs traits stylisés – avec des visages aux yeux profondément enfoncés et des bouches épurées – incarnent une abstraction pure et un idéal de beauté et de spiritualité. Ces pièces sont perçues comme des canaux de communication entre le monde des vivants et des esprits, et sont très prisées par les collectionneurs d'art africain pour leur esthétique, leur profondeur symbolique et leur caractère rituel.
Les reliquaires Fang sont des sculptures d'une grande importance spirituelle et culturelle. Ces objets sont utilisés pour abriter les restes des ancêtres, conservant leur énergie et leur pouvoir. Souvent sculptés en bois, les reliquaires Fang sont de véritables œuvres d'art, représentant des figures humaines stylisées ou des formes abstraites. La tête est en général l'élément principal. Elle est magnifiquement détaillée, avec des traits marqués et une expression digne, symbolisant la sagesse et l'autorité des ancêtres. Les reliquaires servent à protéger les reliques et à faciliter la communication avec les esprits, étant au cœur des rites religieux et des cérémonies de la communauté. Sur le marché de l'art africain, ces sculptures sont particulièrement recherchées pour leur symbolisme puissant et leur capacité à incarner les valeurs et croyances profondes des peuples Fang.
-
Les Kuba (République Démocratique du Congo)
Les masques Kuba sont utilisés lors de cérémonies liées au pouvoir royal, et sont ornés de perles et de motifs géométriques qui symbolisent le prestige et l’autorité. Le peuple Kuba crée aussi des textiles tissés de manière complexe et décorative, utilisés dans les cérémonies royales. Ces tissus, souvent ornés de motifs abstraits, sont un excellent exemple de l'intégration de l'art dans la vie quotidienne et dans les pratiques rituelles.
-
Les Yoruba (Nigeria, Bénin)
Les coupes yoruba sont utilisées lors de cérémonies et rituels religieux. Ce sont des coupes destinées à recevoir des offrandes votives dédiées au dieu de la divination Orunmila. Leur décoration est caractérisée par une grande richesse de motifs complexes représentant des figures humaines et des animaux. Ces objets sont des symboles du lien entre le monde matériel et le spirituel. Ce sont des pièces recherchées sur le marché de l'art africain.
Les têtes de reine (Iyoba) et de roi (Oba) en bronze ou en bois sont des pièces emblématiques de l'art royal des peuples yoruba et béninois, représentant l'autorité et la puissance des souverains. Ces sculptures, finement détaillées, sont réalisées pour honorer la mémoire des rois ou des reines disparus, mais elles peuvent également être créées à l'occasion des cérémonies royales. Les têtes, qui sont des portraits stylisés, se distinguent par des traits raffinés et une attention particulière aux détails, comme les coiffures élaborées, les bijoux et les accessoires royaux. Les têtes d'Oba sont souvent marquées par des symboles de pouvoir, tandis que celles des Iyoba, les reines mères, témoignent de leur rôle central dans le gouvernement et la spiritualité.
Les sculptures en bronze sont particulièrement prisées pour leur élégance et leur finesse, symbolisant la pérennité et la grandeur de la royauté. Ces têtes sont non seulement des œuvres d'art remarquables, mais aussi des objets de vénération, servant à maintenir la mémoire et l’autorité des figures royales dans la culture africaine. Sur le marché de l'art, elles sont très recherchées pour leur signification historique, culturelle et esthétique.
Les poupées ashanti, appelées akua'ba, sont des figures sculptées en bois, particulièrement symboliques dans l'art traditionnel de ce peuple du Ghana. Ces poupées ont utilisées dans le cadre des rites de fertilité. Elles sont traditionnellement sculptées pour ressembler à des femmes, avec des visages ovales, des yeux expressifs et des formes stylisées. Selon les croyances ashanti, ces poupées sont utilisées par les femmes qui désirent avoir des enfants. Elles sont souvent portées en procession lors de cérémonies ou conservées comme symboles de la maternité et de la féminité.
Les sculptures Bembe sont des pièces majeures de l'art traditionnel du Congo, appréciées pour leur richesse symbolique et esthétique. Parmi les œuvres les plus remarquables, on trouve des masques caractéristiques aux larges orbites concaves, souvent portés lors de cérémonies religieuses ou initiatiques. Les statuettes Bembe figurent des esprits puissants, comme celui du Kalunga, divinité de l'eau, ainsi que des fétiches et statues portant des signes chéloïdiens, qui témoignent des différents stades de l'initiation d'un individu. Ces marques initiatiques, visibles sur les sculptures, montrent le parcours spirituel et culturel de l'individu dans la société Bembe. Les figures, souvent dotées d'yeux en amande, symbolisent la vision spirituelle et le lien avec le divin.
Certains masques incarnent le dieu Alunga, une divinité de la guerre et de la justice, renforçant l'importance de ces œuvres dans les rituels et croyances du peuple Bembe. Ces sculptures sont prisées sur le marché de l'art africain pour leur profondeur spirituelle, leur esthétique et leur rôle dans les pratiques religieuses et culturelles.
-
Songye (République Démocratique du Congo)
Les boucliers et masques Songye sont des objets symboliques, représentant l'autorité et la protection spirituelle.
Les boucliers Songye, décorés de motifs géométriques et de figures stylisées, sont utilisés lors de cérémonies guerrières ou initiatiques, offrant une défense à la fois physique et spirituelle.
Les masques, également très détaillés, sont portés lors de rituels de protection ou de guérison. Leur forme caractéristique, aux traits exagérés, est caractérisée par des yeux en amande et des visages anguleux. Ils sont conçus pour effrayer les mauvais esprits et renforcer le pouvoir des dirigeants ou des initiés. Ces objets sont prisés pour leur grande signification culturelle et leur esthétique saisissante, incarnant les croyances profondes et l'esprit guerrier du peuple Songye.
Typologies d'objets dans l'art africain premier
L'art africain comprend une grande variété d'objets créés pour des usages spécifiques.
- Les masques sont utilisés lors des danses rituelles, des rites de passage, des cultes religieux et des cérémonies funéraires. Les masques de bois ou de cuir sont sculptés et peints pour représenter des esprits, des ancêtres ou des animaux mythologiques. Chaque tribu a son propre style de masque.
- Les sculptures en bois, en terre cuite ou en bronze sont des objets sacrés utilisés lors de cérémonies religieuses. Elles peuvent représenter des ancêtres, des divinités ou des esprits protecteurs. Ces statues sont souvent placées dans des sanctuaires ou des lieux de culte.
- Les objets de culte, tels que les reliquaires, sont utilisés pour protéger les ossements des ancêtres ou pour abriter des amulettes et autres objets sacrés. Ces pièces sont généralement décorées de motifs symboliques représentant la protection, la force ou la guérison.
Pour une évaluation professionnelle,notre expert spécialisé dans ce domaine vous fournit une estimation précise, en tenant compte de la provenance, de l'authenticité et de l’état de conservation de chaque pièce.
Demander une estimation gratuite |
|
|